La société sud-africaine de capital-risque Kalon Venture Partners a annoncé qu’elle allait lever un fonds de 50 millions $ pour investir en Afrique, dans des technologies numériques de rupture. Cette annonce intervient après la cloture de son dernier fonds, qui s’élevait à 250 millions de rands.
Kalon Venture Partners, créé en 2016, investit dans des startups post-revenus à forte croissance et à fort potentiel d’impact. Jusqu’à présent, la société a soutenu 11 entreprises technologiques sud-africaine. Mobiz (marketing), Ozow (paiment), Flow (prop-tech) et Sendmarc (cybersécurité) en sont quelques exemples.
Ce nouveau fonds sera axé sur l’Afrique, ce qui représente une première pour la société. Auparavant, elle investissait exclusivement en Afrique du Sud. Cette expansion géographique présentera des défis, mais aussi des opportunités pour la société.
Clive Butkow, CEO du fonds, a déclaré que la société était pleinement consciente des défis que représentait l’expansion en Afrique. “On ne peut pas simplement coller des modèles dans des pays comme le Nigeria, le Kenya ou le Ghana. Nos détaillants, les opérateurs de télécommunications, les banques, ont eu des échecs lamentables sur ces marchés”, a-t-il expliqué.
Pour ce nouveau fonds, Kalon Venture Partners cherchera des investisseurs institutionnels, car la société a perdu l’avantage fiscal qui incitait les contribuables sud-africains à investir dans des entreprises locales et à bénéficier d’une déduction fiscale pouvant aller jusqu’à 100 %.
L’annonce de la levée de 50 millions $ par Kalon Venture Partners marque une étape importante, car elle se se lance pour la 1ère fois en dehors de l’Afrique du Sud. Cette expansion géographique présente des défis et des opportunités pour la société, mais elles compte bien s’adapter.
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