La fintech Djamo a annoncé avoir levé 14 millions$ pour se développer en Afrique francophone. Cette opération, annoncée en février dernier, s’est effectuée auprès de Enza Capital, Oikocredit et Partech Africa.
La fintech fondée l’an dernier par Régis Bamba et Hassan Bourgi, fournit des services financiers aux personnes bancarisées et non bancarisées. Son principal marché est marché francophone. Moins de 25 % des adultes y ont un compte bancaire. Les banques dans cette région se concentrent en effet sur les clients fortunés et les plus rentables.

Djamo a su profiter du boom de la monnaie électronique en Afrique. Le portefeuille des entreprises ont atteint plus de 60 % de la population au cours de la dernière décennie. Elles ont su en tirer profit pour s’appuyer sur l’infrastructure de paiement existante. Mais également pour démocratiser l’accès financier dans les sphères bancaires et de l’argent mobile.

Djamo est une fintech (entreprise technologique financière) ivoirienne. Pour qu’elle puisse facilement se développer en Afrique francophone, la startups a mis sur pied une application éponyme qui permet aux populations sous-bancarisées de gérer leur argent. Entre dépenses quotidiennes, planification de son avenir avec une épargne ou des investissements, elle aide les utilisateurs à reprendre le contrôle sur leurs finances et à mieux utiliser leur argent.

L’application de Djamo permet également l’interopérabilité entre les banques et l’argent mobile. Cela permet aux clients d’envoyer de l’argent depuis leur compte bancaire vers leur portefeuille mobile et inversement.

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