Nelly Chatue-Diop est la fondatrice de Ejara, une startup qui développe des services de cryptomonnaie et d’investissement en Afrique francophone. Elle vient de lever 2 millions $ au près de CoinShares Ventures et Anthemis Group, Mercy Corps Ventures, Lateral Capital, LoftyInc Capital et NetX Fund. 

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L’adoption de la cryptomonnaie en Afrique varie selon les régions. Elles sont en effet plus largement utilisées dans les pays dont les monnaies sont actuellement instables comme le naira. Région de plus de 200 millions de personnes utilisant le franc CFA, l’Afrique francophone est l’un des marchés les plus favorables à la cryptographie en Afrique. Mais seuls quelques acteurs profitent du marché. Ce qui peut constituer la prochaine frontière pour le mobile money et les applications d’investissement au Cameroun et en Afrique.

À cette fin, Ejara, une startup fondée par Nelly Chatue-Diop, a levé 2 millions $. Un montant qui lui permettra de lancer l’utilisation des services de cryptographie et d’investissement dans la région.

CoinShares Ventures et Anthemis Group ont mené le tour, rejoints par Mercy Corps, Lateral Capital, LoftyInc Capital et NetX Fund. Deux investisseurs providentiels — Pascal Gauthier (Ledger) et Jason Yanowitz (Blockworks) — et un fonds social y ont également participé.

Alors que la fondatrice et PDG Chatue-Diop de la fintech a étudié et a ensuite occupé quelques postes de direction en Europe en l’espace de 10 ans, elle a eu un coup de pouce pour revenir en Afrique francophone pour créer une entreprise. Ce coup de pouce était l’aboutissement d’événements passés mélangés à des opportunités présentes.

Ayant grandi au Cameroun, la famille de la jeune entrepreneur a vécu une expérience qui a changé sa vie lorsque la France a dévalué le franc CFA  en 1994. Selon elle, cela a plongé sa famille (et des millions d’autres) dans la crise financière.

« J’étais très jeune et nous faisions partie de la classe moyenne. Du jour au lendemain, toutes nos économies ont diminué et le gouvernement n’a pas pu payer les salaires », a-t-elle déclaré à TechCrunch. «A cet âge tendre, je me suis demandé comment nous retrouver dans cette situation. C’est donc resté dans mon esprit et cela m’a poussé a créer ma startup. »

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