Les femmes africaines ont longtemps été sous-représentées dans le secteur de la technologie en Afrique, malgré leur potentiel et leur engagement. Pourtant, ces femmes ont montré leur volonté de s’engager dans le domaine de la technologie et de faire entendre leur voix pour une plus grande inclusion. Quels sont les obstacles rencontrés par les femmes africaines dans le domaine ? Quelles actions sont menées par les femmes africaines dans la technologie pour sensibiliser à l’inclusion ?
Les femmes africaines dans la technologie : un constat alarmant
En Afrique, les femmes sont sous-représentées dans de nombreux secteurs, et particulièrement dans le numérique. Selon une étude de Women in Tech Africa, seulement 30 % des entrepreneurs du secteur des TIC sont des femmes. Ce déficit de représentation est directement lié aux obstacles qu’elles rencontrent. Le manque de financement, le manque d’accès à la formation et la discrimination de genre sont en effet récurrents. Les femmes africaines ont donc besoin de plus d’opportunités et de soutien pour réussir dans le domaine de la technologie.
Des actions de sensibilisation pour une meilleure inclusion
Pour lutter contre cette inégalité, les femmes africaines dans la technologie ont lancé des actions. Elles visent à sensibiliser à l’inclusion et à encourager davantage de femmes à s’engager dans le domaine de la technologie. C’est le cas la Journée internationale des filles dans les TIC, organisée au mois d’avril. Elle vise à les encourager à explorer les opportunités dans les domaines des technologies de l’information et de la communication.
Women in Tech Africa comme d’autres organisations, œuvre également pour l’autonomisation des femmes africaines dans le secteur de la technologie. Africangels de son côté offre des programmes de mentoring, des appuis au financements et des partenariats pour aider les entrepreneures à réussir dans leurs projets. L’organisation possède en une forte orientation vers l’inclusion des femmes africaines dans le secteur de la technologie. Cette orientation se retrouve dans le Prix African’Elles organisé chaque année, qui vise à encourager les femmes à innover.
L’accompagnement, crucial pour faciliter l’inclusion des d’entrepreneures
De nombreuses femmes entrepreneures africaines ont bénéficié du soutien d’Africangels. Parmi elles, Marcelle Aria Ballow, française d’origine camerounaise a créé une startup spécialisée dans le conseil en achats RSE appelée Thesmartkeys. Elle a développé une application, Saanaga, pour identifier les risques RSE liés aux activités achats des entreprises. Marcelle a reçu des conseils en financement et a pu développer sa société. Elle a également eu accès à du mentoring et des outils pour développer sa boîte. La smartbuyer a ainsi pu renforcer ses compétences et sa confiance en elle, et a réussi à bâtir une entreprise à fort potentiel dans un environnement difficile.
Les mentors sont souvent des professionnels expérimentés, qui ont déjà fait leurs preuves dans leur domaine. Ils peuvent apporter des conseils utiles, des connaissances et des contacts précieux pour les entrepreneurs en herbe. Les femmes africaines dans la technologie ont particulièrement besoin de mentors, car elles font face à de nombreux défis en raison de leur sexe et de leur origine.
En effet, elles sont confrontées à des stéréotypes de genre qui limitent leur accès à l’éducation, aux opportunités d’emploi et au financement. De plus, elles font souvent face à des discriminations liées à leur origine Cela rend leur parcours encore plus difficile. Les mentors peuvent les aider à surmonter ces obstacles en leur fournissant un soutien moral et en les guidant dans leur parcours professionnel.
Les programmes de mentorat pour les femmes africaines dans la technologie se multiplient à travers le continent. De nombreuses organisations offrent des programmes de mentorat spécialement conçus pour les femmes entrepreneures. Elles mettent en relation des mentors expérimentés avec des femmes en début d’activité. Ces programmes sont un moyen efficace de renforcer les compétences des femmes. Ils peuvent ainsi favoriser leur inclusion dans le secteur. Ils sont donc une solution prometteuse pour favoriser l’inclusion des femmes dans le secteur de la technologie et pour renforcer le potentiel économique du continent.
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