Malgré des années de consolidation, le marché africain des télécoms regorge toujours d’opportunités d’expansion. Tour d’horizon des principaux deals en cours.
Au grand dam d’Africell, Nairobi a racheté pour un peu plus de 50 millions de dollars à Helios Investment Partners les parts que ce dernier détenait dans Telkom Kenya.
Mai 2021. Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, et son administration jubilent. La première partie du processus de privatisation du marché des télécommunications vient de se clore avec l’attribution d’une première licence d’opérateur mobile, concédée pour 800 millions de dollars à un consortium mené par le groupe kényan Safaricom .
Au moins temporairement, nombre d’observateurs y voient la réalisation d’un point d’équilibre, les principaux acteurs s’étant finalement répartis de manière satisfaisante toutes les parts du gâteau en Afrique.
Axian, acteur insatiable
Le statu quo fait pourtant rapidement long feu puisque, dès le mois de décembre 2021, Jeune Afrique révèle que le groupe Axian, dirigé par Hassanein Hiridjee, est en passe de conclure un accord définitif, pour environ 100 millions de dollars, avec les actionnaires de Mattel, deuxième opérateur du marché mauritanien, derrière Mauritel, filiale de Maroc Télécom. Las, quelques semaines plus tard, une mésentente de dernière minute sur l’étalement des paiements fait capoter la vente. Il en faut plus pour décourager le challenger des télécoms à l’appétit insatiable. En avril 2022, Axian prend possession, en association avec l’homme d’affaires Rostam Azizi, des filiales du groupe Millicom en Tanzanie et à Zanzibar . Fruit de près d’un an de travail, le deal aurait été scellé contre un chèque d’environ 100 millions de dollars et la reprise des dettes.
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