Sur les 10 dernières années, les startups solaires en Afrique ont attiré plus de 2,3 milliards $ de financement. Mais une grande partie de ce financement n’est allé que vers sept startups basées en Afrique, laissant des centaines de startups en démarrage se démener pour lever des fonds, selon un récent rapport publié par la Banque mondiale. En effet, 7 startups, Sun King, Zola Electric, M-Kopa, Bboxx, d.light, Engie Energy Access et Lumos, ont à eux seuls, attiré 72 % des capitaux propres, de la dette et du financement de cette industrie, tandis que plus de 150 startups se sont partagés le reste.
Un examen des données montre que près d’un demi-milliard $ de dettes et de capitaux propres ont été levés par près de 30 startups solaires et des scaleups cette année. Sur ce montant, 367 millions $ en fonds propres ont été levés par 11 sociétés, dont SunKing, M-Kopa et d.light, représentant 93 % du total des fonds propres. Combiné avec le financement par emprunt de 50 millions $ de d.light et le financement par emprunt de 35,5 millions $ de Bboxx, les quatre entreprises de taille moyenne représentent 86 % du financement total par emprunt et par actions à ce jour.
Cette tendance devrait se poursuivre, puisque les données sur les transactions montrent que, cette année encore, la plus part des sept entreprises ont bénéficié de la majorité des fonds levés par les sociétés de l’énergie solaire hors réseau.
Si dans l’ensemble, l’accès à la dette n’a pas été facile pour la plupart des startups en Afrique, en particulier depuis le déclenchement de la pandémie de COVID, cette situation crée clairement un obstacle à l’expansion du solaire hors réseau sur de nouveaux marchés pour l’ensemble des entreprises, car les capitaux propres, les subventions ou les incitations basées sur les résultats, comme le financement axé sur les résultats, sont généralement les instruments les mieux placés pour l’expansion du marché.
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