La Société financière internationale (IFC) a lancé aujourd’hui sa plateforme de capital-risque de 225 millions $ pour soutenir les startups en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie centrale et au Pakistan.
IFC investira des fonds propres et des fonds propres similaires dans des startups technologiques. L’objectif est de “les transformer en entreprises capables d’évoluer, d’attirer des capitaux propres et un financement par emprunt traditionnel”.
L’organisation a déclaré dans un communiqué qu’elle utiliserait également la plateforme pour travailler avec d’autres membres de la Banque mondiale afin de faire avancer la réforme réglementaire, l’analyse de l’industrie et d’autres changements susceptibles de développer des écosystèmes de capital-risque dans ces domaines.

IFC cherchera également à lever des capitaux supplémentaires auprès d’autres organisations de développement et du secteur privé. IFC a reçu un soutien supplémentaire de 50 millions $ du mécanisme de financement mixte du guichet du secteur privé de l’Association internationale de développement. Ce qui élimine le risque d’investir dans des pays à faible revenu.

Makhtar Diop, directeur d’IFC, a indiqué que le soutien aux startups était essentiel pour la croissance et la création d’emplois. Selo lui, la plateforme aidera les entreprises technologiques et les entrepreneurs à prospérer en période de pénurie de capitaux. Il permettra de créer des opportunités d’investissement et à soutenir les efforts des pays pour construire un système financier mondial. “Nous voulons aider à développer des solutions innovantes qui peuvent aussi être exportées vers le reste du monde” a-t-il indiqué.
Les régions cibles d’IFC continuent de recevoir un faible pourcentage du capital mondial que l’organisation espère contribuer à combler. Un écart exacerbé par le ralentissement financier causé par les difficultés économiques causées par la macro.

La nouvelle plateforme complète le programme Startup Catalyst d’IFC. Ce programme fait partie des investissements d’IFC pour exploiter les écosystèmes technologiques en Afrique. À ce jour, l’organisation a investi directement dans 2 startups :

  • Twiga Foods, une plateforme technologique kenyane de livraison de nourriture.
  • TradeDepot, une startup de commerce électronique qui relie les marques et les détaillants.
  • Toters, une plateforme de livraison à la demande au Liban et en Irak.

Elle prévoit d’utiliser la plateforme pour investir dans des régions non centrales comme l’Égypte, le Kenya, le Nigéria, le Pakistan, le Sénégal et l’Afrique du Sud.

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